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L'Atelier théâtre revient animer le pourtour de l'Aula avec "Musée haut, musée bas"

Dernière mise à jour le 4 novembre 2015

Les 5 et 6 novembre, l'Atelier théâtre HEP rejoue «Musée haut, musée bas». Ne manquez pas cette brillante interprétation de la déroutante comédie de Jean-Michel Ribes. La troupe de Corinne Arter vous transportera dans un tourbillon de personnages hauts en couleurs dans le pourtour de l'Aula.

crédit photo : Jérôme Gertsch

Une voiture perdue dans un parking. Un conservateur de musée phobique de la nature. Des visiteurs transformés en œuvre d’art. Une aristocrate à la recherche de Kandinsky. Un assassinat. Sulki. Sulku. Un joyeux mélange d’histoires cocasses en guise de caricatures des différentes façons de voir et de vivre l’art. C’est tout ça et bien plus encore «Musée haut, musée bas».

Le contemporain à l’honneur

C’est à l’unanimité que la troupe a choisi cette pièce pour répondre à la volonté commune qui était de se tourner vers une pièce contemporaine. Pour son aspect ludique et déjanté? Pas seulement si l’on en croit Corinne Arter, metteuse en scène. «On essaie toujours, à la HEP, de trouver une pièce qui, sous ses aspects de comédie humaine, traite de thématiques puissantes. Celles-ci sont bien présentes dans cette œuvre: notre face-à-face avec l’art, notre rapport à la consommation. La manière dont Ribes traite ces sujets dans cette pièce est très intéressante car il dépeint un reflet d’une société en mettant en scène bon nombre de personnages qui la composent».

Quand le pourtour de l’Aula devient musée

C’est donc cette pièce de Jean-Michel Ribes à laquelle s’attaque l’Atelier théâtre de la HEP. Et cette année, la troupe se lance un défi supplémentaire puisque c’est dans le pourtour de l’Aula qu’elle se produira. «Un défi extrêmement stimulant, selon Corinne Arter, qui permet de mettre en place une nouvelle dynamique en jouant avec l’architecture, le son, les déplacements dans cet espace qui demande une présence physique extrêmement importante». Pour Sophie Verdon, nouvelle arrivée au sein de l’Atelier théâtre, «tout ce travail autour des déplacements, de la circulation, de la posture des personnages rend la mise en place de cette pièce encore plus intéressante». La collaboration avec le chorégraphe Nicholas Pettit est donc d’autant plus passionnante cette année qu’il faut réussir à jouer avec ce nouvel espace. Il travaille sur la tenue corporelle des comédiens. Une approche plus que familière à ce directeur du Marchepied, compagnie junior qui a pour objectif de mettre en réseau les danseurs avec les chorégraphes, dans le but de les insérer dans la vie professionnelle par le biais de la création chorégraphique.

Des comédiens aux multiples visages

«Le fait d’avoir plusieurs personnages à jouer, dont parfois les visiteurs du musée qu’il faut faire vivre, incarner en une ou deux répliques, complique la tâche des comédiens», nous dit Sophie Verdon. Selon Corinne Arter, «la difficulté pour les acteurs va être de camper très vite des personnages sans tomber dans une caricature superficielle». Cependant, selon elle, «cela empêche les comédiens de trop réfléchir et offre donc une spontanéité bienvenue aux personnages qu’ils incarnent. Jouer cette pièce de Jean-Michel Ribes, dix ans après sa création, est un vrai bonheur parce qu'elle est plus actuelle que jamais.» L'auteur parle à raison d'un "spectacle toboggan". Venez donc dévaler durant 90 minutes ce musée qui commence très haut et finit très bas. L'art se tordra de rire et vous aussi! Et si vous vous en sortez vivants, Le radeau de la Méduse vous tendra les bras!

Informations pratiques

Deux représentations gratuites et ouvertes au public auront lieu les 5 et 6 novembre à 20h00 et le 4 novembre, la répétition générale est ouverte au public, à 19h00, à l’Aula des Cèdres.

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