Bureau
Av. de Cour 33, Lausanne
Coordonnées
Chargée d'enseignement, spécialisée en enseignement/apprentissage de la lecture et les troubles du langage (TDL) et la dyslexie.
Titulaire d’un Doctorat en Sciences Cognitives, je me suis spécialisée dans les mécanismes cognitifs du langage oral et écrit, ainsi que dans les troubles qui y sont associés, tels que le Trouble Développemental du Langage (TDL) et la dyslexie. Mon parcours m’a permis de développer une expertise riche et diversifiée, en évoluant dans un laboratoire de recherche expérimentale (Laboratoire d’Étude des Mécanismes Cognitifs, EMC), en milieu clinique (Centre de référence pour troubles de l’apprentissage, L’Escale), ainsi que dans les classes ordinaires et spécialisées. Avant de rejoindre la HEP Vaud, j’ai acquis une solide expérience dans l’enseignement supérieur, ayant enseignée depuis plus de 10 ans à l’Université de Lyon 1 et 2, et l’UniDistance.
Formation initiale
Formation continue
Le langage oral et écrit est au cœur de mes activités de recherche. Je m’intéresse particulièrement aux facteurs cognitifs (mémoire, attention), comportementaux (sommeil) et environnementaux (écrans) qui influencent le développement du langage et l’apprentissage de la lecture. Plusieurs projets de recherche sont en cours de réalisation, dont un financé par un fonds européen (projet MTSS-K) qui vise à prévenir les difficultés socio-émotionnelles, en littératie, et en numératie chez les jeunes élèves.
La fluidité en lecture est reconnue comme l’un des ‘piliers’ de l’enseignement de la lecture à l’école primaire (National Reading Panel, 2001) et une condition sine qua non pour devenir un·e lecteur expert·e capable de comprendre ce qu’il·elle décode (Maki & Hammerschmidt-Snidarich, 2022). Néanmoins, son enseignement à l’heure actuelle est peu intégré dans les pratiques pédagogiques, qu’il s’agisse d’élèves avec ou sans troubles neurodéveloppementaux. Avec mes collègues de la HEP Vaud, Rachel Sermier Dessemontet et Catherine Martinet, nous menons de travaux visant à valider un outil d’évaluation de la fluence (projet E.L.FE) et à mesurer l’effet d’interventions en fluence auprès d’élèves avec déficience intellectuelle (projet Fluence-DI) et auprès d’élèves tout-venant (projet Fluence-MER).
Depuis quelques années, mon intérêt s'est également élargi au domaine du sommeil et à son impact sur la santé, le bien-être et les apprentissages des élèves. J'ai contribué à la validation française de l'Échelle des Troubles du Sommeil chez les Enfants (SDSC) pour les 4-16 ans (Putois et al., 2017) et à une étude corrélationnelle examinant l'influence de l'exposition aux écrans sur le comportement diurne et le sommeil des enfants (Chaussoy et al., 2019). Cette dernière a mis en évidence des associations significatives entre l'exposition aux écrans le soir et les troubles du sommeil chez les enfants, révélant que ces troubles agissent comme un médiateur négatif des symptômes d'inattention et d'hyperactivité diurnes. Avec des collègues du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (INSERM, CNRS) et d’UniDistance, nous menons actuellement une étude transversale portant sur les troubles du sommeil chez des enfants TDL et dyslexiques (projet DYSOM).
Projets de recherche actuellement en cours