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Le dispositif technologique d’un projet d’enseignement-évaluation de l’oral, en situation de cercles de lecture

Dernière mise à jour le 20 septembre 2013

Amélie Guay travaille à l'Université du Québec en Outaouais (UQO), Manon Hébert collabore à l'Université de Montréal. Lizanne Lafontaine travaille quant à elle également à l'UQO.

Dans le contexte de la réforme de l’éducation au Québec, où transversalité, intégration des compétences et différenciation pédagogique devraient donner à tous accès à un apprentissage signifiant, la littérature se révèle un objet socio-culturel d’apprentissage et d’enseignement des plus pertinents, mais difficile à enseigner et surtout à évaluer. Même si les recherches actuelles confirment que des dispositifs didactiques tels les cercles de lecture entre pairs favoriseraient l’interprétation des textes littéraires en encourageant le dialogue et les interactions (Hébert et Lafontaine, 2012; Hébert, 2006a), on constate que peu d’enseignants les utilisent de manière régulière et assurée. Cette résistance des enseignants tiendrait au fait que l’on comprend encore mal comment évaluer de tels apprentissages réalisés en interaction, comment progressent et se différencient les élèves et aussi comment enseigner l’oral dans ce contexte précis où il s’agit plus d’apprendre à justifier ses propos que de débattre (Hébert, 2006b).

Une recherche qualitative menée dans huit classes

Depuis 2009, le projet ACOR, dirigé par Manon Hébert et par Lizanne Lafontaine, cherche à proposer des solutions à ces problèmes. Réalisée dans huit classes du primaire et du secondaire, cette recherche qualitative a nécessité la mise en œuvre d’un dispositif technologique, dont les différents éléments logiciels et matériels ont influencé la manière de travailler et d’évaluer la lecture littéraire et l’oral en situation de cercles de lecture entre pairs.

La première partie de la communication sera consacrée à la description des ressources matérielles et logicielles choisies pour créer le dispositif technologique, ainsi que les critères ayant guidé leur choix, notamment la possibilité d’être facilement manipulées par les élèves. La seconde partie de la communication sera orientée sur les objets d’enseignement visés par l’utilisation de ce dispositif technologique ainsi que sur ses atouts et ses faiblesses didactiques. Nous discuterons des principales fonctions que ce dispositif a permis d’assurer auprès des élèves et des enseignants participant à la recherche. Cette seconde partie se terminera par un survol des problèmes technologiques rencontrés et des solutions qui ont été déployées afin de les résoudre. Des photos et des vidéos fourniront des exemples et permettront d’illustrer les propos.

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