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Double Expo de Lucien Agasse: simplement beau

Dernière mise à jour le 13 juillet 2018

Lucien Agasse, médiamaticien à l’Unité Communication de la HEP Vaud, expose pendant deux semaines dans l’espace Points de suspension un reflet de son travail de photographe indépendant.

Quand on le connaît un petit peu, on sait son goût du beau, de l’innovant et de la recréation qu’il met au service de la promotion de différents évènements de la HEP. Dans cette Double Expo en 22 tableaux, Lucien Agasse montre une facette de son talent que le public qui le connaît, et les autres auront beaucoup de plaisir à découvrir.

Lucien, à 24 ans, tu as déjà une belle expérience de la photographie. Comment est-elle née?

Oui, cette passion pour l’image, pour les images, m’habite depuis longtemps, mais la photographie a vraiment démarré pour moi lorsque mon père m’a offert un Nikon. J’avais 19 ans. À partir de là, j’ai commencé à construire mon expérience en autodidacte. J’ai fait un stage à l’ECAL et beaucoup de découvertes sur le terrain.

Pourquoi avoir choisi la HEP comme premier lieu d’exposition individuelle?

D’abord, une occasion de «prendre les murs» pour deux petites semaines durant lesquelles aucune programmation n’était prévue s’est présentée à moi, je n’ai pas voulu la manquer car j’avais envie depuis quelque temps de montrer une part de mon activité qui est aussi, en partie, le fruit de ce que j’ai appris durant mon apprentissage de médiamaticien, un métier tout neuf et encore assez mal connu.

Tu as opté pour des montages. Explique-nous les raisons de ce choix?

Les portraits et la photographie d’architecture sont deux de mes passions. Mais je ne souhaitais pas exposer à la HEP le travail que je réalise dans la mode ou durant mes voyages dans des villes mythiques. En revanche, il m’a paru intéressant de travailler ce «matériel» à travers un prisme, celui de la recomposition d’images qui permet de susciter un autre regard, de créer un autre univers, un univers inversé dans lequel un fragment de ville devient une part de l’individu.

Un travail qui demande aussi beaucoup de compétences techniques?

Oui, justement. C’est aussi cela qui m’intéresse. J’ai souvent admiré les montages en argentique, processus très exigeant, dans le style de Man Ray. Avec le numérique, le travail est un peu différent mais requiert aussi beaucoup de soin si l’on veut avoir un rendu qui fait justement oublier le montage et qui porte l’attention non sur les procédés mais sur le sens.

Justement, quel est le sens pour toi – ou peut-être le double sens - de Double Expo?

Travailler sur ses «doubles images» qui font naître à chaque fois une composition unique m’a permis de  beaucoup réfléchir à ce paradoxe irrésolu et mystérieux qui est au cœur de la photographie: une apparition qui traite toujours de la disparition. Montrer c’est aussi cacher, c’est œuvrer «en creux» sur l’absence, sur cette zone « blanche» d’où émergent non les images du monde mais une projection de nos images intérieures, de nos rêves, en d’autres mots.

Ces œuvres manifestent de ton goût de la composition et de la structure. Une constante chez toi?

Oui, c’est pourquoi l’architecture et la mode m’inspirent autant. Je suis toujours à la recherche de  l’épure, d’un équilibre et d’une rigueur qui balaient le «bruit», le superflu pour essayer de mettre en exergue l’essentiel. Car il me semble que c’est en suivant cette démarche que l’on peut espérer s’approcher, en photographie comme dans tous les arts, d’une forme de beauté. C’est aussi ce principe que j’essaie d’appliquer dans mon travail de «communicateur image» au sein de la HEP.

Entretien: Barbara Fournier

Informations pratiques

Date: Du 16 février au 10 mars 2015
Vernissage: 18 février à 17h00
Lieu: Espace "Points de suspension"
         Niveau 2 de la HEP Vaud
         Avenue de Cour 33 Lausanne

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