HEP VAUD
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Exposition PEERS-Mozambique

Dernière mise à jour le 24 septembre 2014

Gaël Epiney et Marie Reber, étudiants en art visuel au sein du Master en enseignement secondaire I ont tout deux choisi d’expérimenter une nouvelle forme de mobilité étudiante en participant au projet PEERS-Mozambique. Découvrez leurs travaux sur les notions de regard et d’interculturalité à B21 jusqu’au 10 octobre!

Maputo-Modern de Gaël Epiney

Le projet Peers-Mozambique, sous la direction de Moira Laffranchini Ngoenha, Professeure formatrice à la HEP Vaud, se base sur les approches interculturelles en sciences de l’éducation et vise, par une démarche anthropologique, la compréhension de la relation à l’autre et de la diversité culturelle.

Les six étudiants qui ont participé au projet ont pu travailler la notion de «regard», un regard croisé entre les cultures.

Les deux travaux qui sont exposés à B21 allient des compétences disciplinaires en art visuel et en interculturalité.

Maputo-Modern de Gaël Epiney

«L’architecture pourrait-elle être le reflet d’une société interculturelle?

Puisque les gens ne prêtent quasiment aucune attention à ces bâtiments et à leurs motifs, comment faire pour que ces éléments architecturaux attirent leurs regards, comme ils ont attiré le mien lorsque je me promenais dans les rues de Maputo?»

Ces questions, au cœur de la réflexion de Gaël Epiney, l’ont poussé à extraire des formes et des éléments de l’architecture particulière de Maputo qu’il simplifie et synthétise. Une fois dématérialisées et stylisées, les façades des bâtiments se voient réduites à l’état de motifs. Après avoir pensé à produire des papiers peints, il finit par appliquer ces motifs sur du tissu, inspiré par l’originalité et la complexité des pagnes africains.

« Don’t smile please » de Marie Reber

«Don’t smile please» de Marie Reber

Cette installation vidéo a pour vocation d’interroger la notion de regard individuel en relation avec ceux proposés par les différents champs culturels. L’imagerie réinterprétée ici fait référence aux vitrines que se sont construites les pays occidentaux sur le reste du monde au travers des institutions muséales et du champ plus contemporain des médias de masse. Dans quelle mesure ces outils de communication ne participent-ils pas à une certaine forme de stéréotypisation du monde?

Toute image transmet un certain regard sur le monde. L’enseignant, par la sélection d’images qu’il propose à ses élèves, tient ainsi assurément une place dans la construction du système complexe de représentations qu’ils se font et se feront du monde et de l’altérité.

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